La new surveillante

C’est le premier jour de Kanze dans le pensio Hachiko. Pour son premier jour, Kanze est d’humeur stressée à l’idée de rentrer dans le lycée. Debout devant le portail, elle contemple le lycée derrière la grille.

Kanze pousse la grille et fait ses premiers pas dans la cour du pensio, regardant attentivement autour d'elle. Elle enlève son casque de musique qu’elle portait à ses oreilles en écoutant Koda kumi,sa chanteuse préféré et le laisse autour de son cou, le fil pendouille dans sa longue veste rouge, relié à son I-Pod gris dans la poche de son jean noir. Elle regarde sous ses lunettes noires les lycéens t lycéennes qui passe en coup de vent, qui s’arrête pour parler avec des amis etc.

Elle a soudain un flash back de son arrivé ici pour l’entretien embauche qui s’est très bien terminé, et une nouvelle vague de stresse envahi tout son être des pieds jusqu’à la tête.
Elle c’est approximativement par où elle doit passer pour se rendre au bureau des surveillants, car la directrice lui avait montré les locaux lors de son entretien. Elle continue sur sa lancé, sous les regards intrigués par certains élèves.

Kanze rentre dans le bâtiment de l’administration, et continue son chemin dans les couloirs pour finit à l’entrée du bureau des surveillants. Kanze passe une main sur son front bouillant, et secoue la tête de gauche à droite en continuant de pensée :

*Jusque la … tout va bien… il n’y a pas de quoi sans faire… dès demain .. tout ira mieux et mon naturelle calme et posée sera de retour…enfin j’espère !!*

Kanze ne voyant personne à l’intérieur du bureau, prit la clef qui lui avait été remit, et elle l’enfonça dans la serrure. Une fois la porte ouverte, elle tourna la poignet et entra dans le bureau.

Elle déposa le sac noir qu’elle avait sur le dos sur son nouveau bureau, elle le trouva facilement car un dossier y était déposé sous son nom. Elle l’ouvrit et elle pus voir différentes choses du style : Paperasse inutile, brochure, règlement, le trombinoscope des élèves, les élèves à surveiller de près, la liste des professeurs etc…

Elle prit le dossier et elle consulta pour commencer le trombinoscope. Toutes sortes d’élèves sont ici au pensionnat, et Kanze à vraiment hâte de les rencontrer … quoi qu’elle préfèrerait en rencontré au minimum dans son bureau ou en retenue =).

Reita avait prit le métro. Il avait ensuite marché jusqu'au pensionnat, son sac sur le dos, ainsi que sa basse, une clope au bec. Oui, Reita joue de la basse... Et il fume, mais cela ne date pas tant que ça, il a vraiment commencé lorsque sa petite amie l'a trompé, oui, au lieu de se mettre à toute sorte de drogues illicites il a préféré une drogue douce... Mais, ne cachons pas que, de temps en temps il consomme certaines de ces drogues... Pourquoi le jeune homme s'est-il mit dans une telle merde ? Parce que cette fille, il l'aimait à un tel point, il l'avait choisit, oui, car il est très dur de rentrer dans le cœur du jeune Reita, aussi bien en tant qu'amis, qu'en tant qu'intime. Arrivé à destination, il se trouvait dans la cour. Il rentra par la porte de la cour, et se dirigea tout de suite vers la vie scolaire, oui, car sur une porte, il y avait marqué "Vie Scolaire" et Reita pensait qu'en allant ici, il trouverait certainement plus d'aide, que d'aller dans le hall et attendre que quelqu'un vienne le voir. Oui, sa famille d'accueil lui avait conseillé d'attendre dans le hall. Mais Reita n'avait même pas vu de hall donc cela aurait été un peu difficile. Lorsqu'il passa dans le hall, Reita croisa quelques jeunes filles qui s'étaient toutes les trois retournée sur son passage, elles le regardaient, et Reita n'aurait su décrire quels étaient ces regards qu'elles lui lançaient, était-ce des regards d'étonnements ? des regards rêveurs et brillants de rêves ? Des regards d'étonnements car il fallait dire que Reita était habillé d'une drôle de façon, oui, il était habillé d'un style rock, et avec les fringues qu'il avait sur le dos, il ressemblait beaucoup à son bassiste modèle : Reita Suzuki. Mais, a vrai dire, Reita s'en foutait de la façon dont elles le regardaient, il n'avait même pas daigné leur sourire, il fallait dire que ce n'était pas dans ses habitudes de sourire à des inconnues. Reita continua son chemin jusqu'a la Vie Scolaire. Là bas, il regarda dans toutes les pièces mais il ne trouva personne, même pas dans le bureau de la/le directeur/directrice, ni chez la secrétaire, à vrai dire, nulle part.

* Y'a personne ici ou quoi !? Que des filles qui se trimbalent dans les couloirs... J'ui tombé dans quoi moi...*

Dernière porte, "Bureau des Surveillants". Reita s'attendait presque à ce qu'il n'y ait personne. Mais en ouvrant la porte et regardant à l'intérieur de la salle, il fut étonné de voir qu'il y avait quelqu'un, une fille, ou plutôt, une femme. Reita sourit, enfin, il trouvait quelqu'un... Quel bonheur...

"Bonjours... Je suis nouveau ici, vous pouvez m'aider ?"

Reita laissa s'esquisser un petit sourire sur ses lèves, qui s'enlèverait certainement aussitôt lorsqu'elle lui aurait répondu.

Kanze continuait de feuilleter les pages du trombinoscope, elle avait passez en revu presque tous les élèves. Après avoir terminé, elle porta le trombinoscope contre-elle, une lueur dans les yeux, et elle ferma les yeux, pensant à tous les bons et les mauvais souvenirs qu’elle aurait prochainement dans ce lycée. Elle déposa le trombinoscope sur le bureau pour lire le règlement quand elle regarda en direction de la porte encore ouverte, un jeune homme venait de lui poser une question.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Kanze, le premier élève avec qui elle parlerait pour son premier jour, était Reita Fujistao, très récemment inscrit dans le pensionnat, sa photo est déjà placé dans le trombinoscope. Kanze avait retenu son nom et son prénom ainsi que son visage, étant donné que c'est le dernier élève inscrit dans le trombinoscope.

Kanze se leva, son sourire toujours présent sur son visage, et fit le tour du bureau pour se rendre auprès de lui. Lui aussi était nouveau dans le pensionnat, heureusement qu’elle avait eu le temps de prendre connaissance de tout ce qu’il fallait savoir sur le pensionnat, car sans sa elle ne pourrait sans doute pas l’aider. Kanze a déjà visité le pensionnat lors de son entretient, elle peut donc lui indiquer tout ce qu’il le souhaite :

"Et bien … bienvenue au pensionnat !"

Lui dit-elle le regardant droit dans les yeux, un sourire toujours très amicale aux lèvres :

"De quoi a tu besoin ? "

Non, le sourire de monsieur Reita ne partit pas. Etonnant me direz-vous ? Et bien, peut-être que sa princesse, l'avait fait changé au final, sans s'en rendre compte, oui.... A la place de répondre à la surveillante par un merci, il souriait et son sourire remplaçait ce mot, cela lui évitait d'ouvrir la bouche pour ne sortir qu'un petit mot isolé.

"J'aurais besoin que vous m'orientez... vers le dortoir, ou plutôt, ma chambre. Oui c'est ça... Vous êtes bien une employée du pensionnat ???"

La voix de Reita était bien basse, il n'avait pas parlé depuis hier après midi, oui, il parlait très peu avec sa famille, ses amis, hide, la petite sœur d'******, et ceux de son groupe. Reita doutait. Non, il ne lui ferait pas confiance comme ça, et si il fallait qu'il prenne confiance, il mettrait certainement du temps, voir même qu'il ne la prendrait jamais. Reita regardait dans tous les sens, pour voir si il n'y avait pas quelqu'un d'autre dans la pièce, quelqu'un d'autre qui pourrait peut-être l'aider si jamais la jeune fille ne le pourrait pas.

"Ah au fait, je suis Reita Fujisato... élève en ci..."

Reita ne put finir sa phrase, la jeune demoiselle venait de finir sa phrase, il allait exactement dire ça. Cela le fit sourire et cela lui donnait la réponse à sa question, oui, elle était bien employée dans ce pensionnat.

Reita avait l’air complètement perdu dans le pensionnat, elle ne se posa même pas la question à savoir pourquoi, car elle-même aurait été complètement perdue si personne ne lui avait fait visiter le pensionnat. Avant toute chose il fallait mettre au clair avec Reita, le tutoiement et le vouvoiement !

Kanze n’a jamais aimée être vouvoyé par des personnes plus jeune qu’elle, trouvant que cela la vieillit alors qu’elle encore bien jeune.

"Hééé ! Ne me vouvoie pas je n’ai pas encore 40 ans… je n’ai que quelques années de plus que toi, je ne suis pas encore assez vieille !"

Dit-elle avec un petit clin d’œil :

"Le jour où tu seras obligé de me vouvoyer, sera le jour ou tu me manqueras de respect au point que je ne serais plus très « gentille » envers toi. J’espère que ce jour n’arrivera jamais !"

Après avoir dit tout cela, elle alla chercher un plan du pensionnat dans un présentoir sur le comptoir du bureau des surveillants et elle le lui tendit :

"C’est vraiment nécessaire dans le pensio. Je t’accompagne aux chambres, tu veux que je t’aide à porter tes affaires ?"

Reita regarda la surveillante avec un regard d'étonnement. Oui, elle pétait un câble, elle montait sur ses grands chevaux, il ne fallait pas lui en vouloir après tout, elle disait être jeune, bah oui, si elle avait quelques années de plus que Reita, elle devait être dans ses âges. Si Reita avait été à sa place, il aurait certainement réagit de la même façon. A présent, Reita la tutoierait, puisque c'était ce qu'elle lui demandait, il fallait dire qu'avec l'éducation qu'il avait eu, il avait été habitué à vouvoyer les inconnus.

"Désolé. Vous v... Tu t'appelles comment ? T'es une surveillante non ?"

Reita prit ensuite la carte qu'elle lui tendait, il la regarda bien, essayant de la comprendre. Ce qui ne fut pas très dur, il était vrai que le pensionnat était grand, mais, le plan était très bien, il indiquait absolument tout. Reita la rangea dans la poche intérieure de son long manteau bleu foncé qui lui arrivait au dessus des genoux, il avait ouvert son manteau et avait déserré son écharpe noire. Il regarda ce qu'il avait sur le dos, la question que lui posait la jeune employée le fit rire un peu, un petit ricanement, oui il ricanait car pour le peu qu'il avait sur le dos (sa basse et un sac), il n'avait pas besoin d'aide.

"Non merci ça va, pour le peu de choses que j'ai amené, je pense pas que j'ai besoin de vo... de ton aide. Ah je vais avoir du mal à te tutoyer décidément."