Après une petite balade mouvementée [pv]

Trempé. Il était trempé. Ca n'avait pas servit à grand chose de laisse secher sa chemise. Elle était encore plus mouillée qu'auparavant. Tanpis, il en avait d'autre en réserve. C'est en courant que Jun et Saeko débarquèrent dans le pensionat, revenant de l'écurie. Le jeune homme la conduisit directement à sa chambre, histoire de ne pas faire de rencontre malencontreuse ^^. Il ouvrit donc la porte de sa chambre, prenant soin de la refermer à clé derrière lui. Pure reflexe. Apparement, contrairement aux espoirs de Jun, Nobuo n'était pas là. Ils seraient seuls. Tant pis.

-Si tu veux, il y a un peignoir dans mon armoire, tu peux le prendre.

Lui même attrapa une chemise sèche et un pantalon, qu'il enfila vite à la place de ses fringues trempés. Il s'assit ensuite sur le lit, attrapant sa basse, comme c'habitude, et il joua quelques accords. C'était un réflexe : dès qu'il s'assayait sur son lit, il jouait. C'est comme ça qu'il avait trouvé le temps de travailler, pour arriver au niveau qu'il avait. Ca avait été long et difficile, mais ses efforts avaient finit par payé.

Sae' jeta un regard circulaire à la pièce quand elle entra dans la chambre, simple réflexe. Un peu inutiles d'ailleurs, comme pour beaucoup de pensionnats, les chambres étaient toutes identiques. Elle remarqua qu'il avait fermé à clé derrière eux. Peut être faisait-il parti de ces gens un peu parano qui ont peur qu'on s'infiltre chez eux, même quand ils sont à l'intérieur. Ou peut être souhaitait-il tout simplement la paix. La brunette, elle, avait au contraire tendance à ne jamais fermé à clé, tant et si bien que n'importe qui pouvait rentrer dans sa chambre qu'elle estimait ouverte à tous. Ca n'avait pas toujours eu de bons résultats et ils arrivaient que certaines personnes arrivent au mauvais moment... Mais la belle demoiselle n'avait jamais changé d'habitudes pour autant.

- Oh merci.

La jolie demoiselle ouvrit l'armoire et se saisit du peignoir. Elle enleva son débardeur et sa mini-jupe qui étaient trempés, sans même prendre la peine de se cacher, puis enfila ensuite le peignoir. Une fois changée, elle s'assit à côté du jeune homme sur le lit. Celui-ci avait saisi sa basse et commençait à jouer. Le visage de la brunette s'illumina et elle demanda :

- Tu me joues un morceau ?

Plongé dans sa musique le jeune homme ne se rendit même pas compte que Sae se changeait devant lui sans pudeur. Sa musique, c'était la seul chose qui était capable de le déconecter de tout. C'était son refuge, sa vie, sa passion. Pour l'instant, il s'amusait juste, sans jouer de morceau précis. Mais à la demande de la jeune fille, il attaqua un morceau qui lui tenait particulièrement à coeur : Je taille ma route, de mano solo. Il se retrouvait dans cette chanson, elle représentait un peu sa manière d'être et de penser. Puis, comme d'habitude lorsqu'il jouait un morceau, il commença à chanter. Il appréciait autant la musique elle même que les paroles. Il appréciait la force qui s'en dégageait, qui semblait l'emporter comme chaque fois qu'il la jouait. Il en arrivait même à oublier le corps de la magnifique jeune fille qui était à ses côtés, ses cheveux trempés ou la colère de Sakura. Sa voix, travaillée avec soin au fil du temps, avait plus de force que lorsqu'il parlait normalement. Plus de passion. C'était sa manière d'aimer. Il joua le dernier accord, puis sourit à la jeune fille avant de reposer l'instrument sur son trépied.

-Tu fait de la musique toi ?

Pour son plus grand plaisir, il accepta sa proposition et sans un mot s'attaqua à un morceau. Evidement, il jouait merveilleusement bien. Dès les premières notes on pouvait deviner que cette musique allait être enchanteresque. Les sons étaient purs et Sae' écoutait avec attention, son regard bleuté fixé sur le charmant jeune homme qui semblait tout à sa musique. Il ne la regardait pas mais, étrangement, pour une fois cela ne la gênait pas du tout. Elle avait même l'impression que c'était mieux comme ça. Mais ce n'était qu'un début, et même s'il était fabuleusement bien joué, ça restait un simple morceau, rien de bien extraordinaire. Pourtant, sous ses airs de mélodie ordinaire, ce morceau lui réservait bien des surprises... En effet, alors que Jun commençait à chanter, la belle brune ferma les yeux. Rien que ce geste était déjà des plus étonnants. Depuis quand la séductrice baissait-elle les paupières devant un beau garçon ? Mais la musique l'emportait et de toute façon il y avait peu de chances pour que Jun ne soit plus là quand elle réouvrirait les yeux... Il faut dire que fermer ainsi les yeux lui permettait de ressentir encore mieux les sons auxquels la voix du chatain donnait une autre dimension. Une voix bien différente de celle qu'elle avait entendu jusque là, plus mélodieuse, plus profonde... Il s'en dégageait une force inconnue, une sincérité touchante. Ca se voyait qu'il aimait ça. Ca se voyait que pour lui cette chanson avait de l'importance. Car bien plus que la quasi-perfection avec laquelle il jouait et chantait, c'était surtout l'émotion qu'il y mettait qui faisait de l'effet à la bimbo. Pas le genre d'émotion qui fait pleurer, on en était quand même pas là. Mais juste une joie d'interprêter cette chanson. De la même manière que la joie de vivre communicatrice de la brunette en avait séduit plus d'un, cette authenticité dans la manière de jouer de Jun avait quelque chose d'émouvant. C'était une sensation dure à exprimer mais qui se résumait facilement : Sae' sentait que Jun "vivait" sa musique. Tant et si bien que ce naturel opéra un changement chez la jolie demoiselle. Pendant un instant elle cessa d'être agitée. Pendant un moment cet enthousiasme et cet empressement qui la caractérisaient se brouillèrent. Elle ne ressentit plus cette envie omniprésente de bouger. Elle était apaisée, comme trop occupée à écouter la belle chanson de Jun pour sentir quoi que ce soit d'autre. Un effet bien supérieur à ceux qu'elle ressentait quand elle écoutait d'autres musiques. Un vrai plaisir. Et la bimbo ne vivait que pour ces plaisirs.

Puis les dernières notes furent jouées. Les quelques millièmes de secondes qui suivirent cela lui parurent extrèmement silencieuses. Elle rouvrit les yeux, son sourire momentanément effacé par l'attention reprenant place sur ses douces lèvres, et elle vit que Jun aussi lui souriait. Il alla reposer l'instrument à sa place tout en lui demandant si elle faisait de la musique et elle le suivit des yeux. Encore légèrement dans les vappes, le fait de parler la fit revenir sur terre.

- Non pas vraiment...

Son regard le suivait toujours et il se rassit sur le lit. La belle brune ne se posa même pas de questions. Il était temps de céder à l'envie. Elle se pencha vers lui et l'embrassa avec passion, comme elle savait si bien le faire. Elle avait choisi de prendre le risque maintenant. A présent la balle était dans son camps. C'était à lui de décider s'il voulait profiter ou pas.

Il est vrai que la jeune fille avait assez bien choisit son moment. Lorsqu'il jouait, c'était le seul instant où il baissait sa garde. Où il se laissait aller aux vibrations de l'air, aux frissons et émotions des infimes liens qui reliaient chaque personne aux autres. Ces troublent qui faisaient vibrer un corps sous la pression du désir. Du désir. Rien de plus. Le jeune homme ne connaissait pas ces fibrations beaucoup plus profondes, longues, que provoquait l'amour. Oui, Jun ne connaissait pas l'amour. Peut-être qu'il n'en avait pas assez reçu étant jeune, ou alors peut-être en était-il tout simplement incapable. Il penchait plutôt pour la seconde solution. Sans savoir pourquoi. Peut-être parce que le faite que quelque chose d'autre que lui même influence sa vie l'horipilait. C'était peut-être aussi pour cela qu'il était incapable de véritablement aimer quelqu'un, ou même de lui faire confiance. Mais de toute façon, il se penchait rarement dans ce genre de reflexion.
Toujours est-il que sous le baiser de la bimbo, il ne se déroba pas. Il ne chercha pas non plus à lui rendre l'ardeur de ses avances, mais il se laissa faire. Il laissa son corps retomber sur le lit, et plongea pour la première fois depuis un moment ses yeux dans ceux magnifique de la jeune fille. Il laissa cet instant en suspend, un sourire naissance sur ses lèvres. Un sourire étrange, mais un sourire. Que voulait-elle ? Ce n'était pas difficile à savoir. Si elle ne souhaitait que cela ...
Sa main vint se poser dans le creux du dos de Sae', telle une caresse, doucement, avant de se faire plus ferme. Le désir montait en lui. Faisant basculer le poid de son corps, il la reversa sur le lit, son sourire tirant toujours ses lèvres. Leurs visages se touchaient presque, mais il ne combla pas le frèle espace qui séparaient leurs bouches. Il lui glissa une phrase, un simple question, à l'oreille. D'une voix bien différente des moments passés. Ce n'était qu'un murmure, mais teintée de vibrations nouvelles.

-Es-tu sure de ce que tu fais jeune demoiselle ?

Cette question aurait pu paraitre anodine, mais dans la situation présente, elle avait un sens particulier. Il voulait simplement savoir si cette aventure ne l'emènerai pas plus loin qu'il ne le voulait. Parfois, il suffisait d'un instant de folie pour qu'une jeune fille vous lie les poings, se fassent des idées sur vos sentiments.

Suspens. Il ne l'avait pas repoussé. C'était déjà positif en soi, mais tout n'était pas fini. Elle avait eu droit à un baiser. Aurait-elle le droit à plus ? Un instant de silence, les yeux dans les yeux. Pas longtemps, juste le temps de chercher dans le regard du jeune homme s'il y avait ou non ne serait-ce qu'une petite lueur de désir face à l'étincelle ardente qui brûlait dans celui de la jeune brune. Puis un sourire. Et le suspens prit fin. La main de Jun glissa dans le creux du dos de Sae' et se fut elle qui sourit alors que le mouvement s'inversait et qu'il l'entraînait vers l'arrière. Leurs visages s'effleurant, la bimbo pouvait sentir son souffle léger sur sa peau, à peine perceptible. Un agréable murmure qui avait un petit quelque chose de préférable vint se glisser à son oreille.

- Je fais ce que j'ai toujours fait : ce que j'ai envie, seulement ce dont j'ai envie...

La belle brune aussi avait murmuré, comme si l'instant empêchait de parler plus fort. De toute façon, ils étaient suffisament près pour s'entendre sans problème. Comme si le fait qu'elles se balladent devant elle sans toucher les siennes la gênait cruellement, elle s'empara des lèvres de Jun, les embrassant rapidement. Ses bras s'enroulèrent langoureusement autour du cou du jeune homme et ses yeux restaient plongés dans les siens. Que cherchait-elle ? Ce qu'elle avait toujours cherché. Ce qu'elle chercherait encore longtemps. Le plaisir, tout simplement. Une recherche qui avait parfois créé quelque malentendus, lui faisant des ennemis et des histoires. L'amour ? Elle ne connaissait pas. Ou bien sa manière d'aimer était tellement peu commune qu'elle ne méritait même pas ce nom...

Jun laissa la voix suave de la jeune femme envirer ses sens, faire vibrer son corps. Cela n'avait pas servit à grand chose de se changer. Il se doutait que, dans un instant, trempée ou non, sa chemise finirait sur le parquet. Mais il laissa le plaisir de l'enlever à Saeko, ses mains étant occupées à parcourir son corps. Il frôla, du bout des doigts, la peau laissée nue par un haut surment volontairement un peu trop court, tandis qu'il s'appuyait sur l'autre pour laisser de l'espace à la jeune fille. Sa main remonta sous le haut de Sae', par des détours, comme hésitante sur sa destination, avant de redescendre à son point de départ pour remonter, caressant un autre pan de peau nue, un peu plus haut que la fois précédente. Il dessina le contour de sa fine taille, parcourut son ventre, tel un courant d'air. Tout en goûtant avec délice aux baisers de la jeune fille. Puis il laissa courir ses lèvres sur la joue de Sae', frôlant son cou, déponsant quelques baisers sur la nuque, avant de frôler de ses lèvres celles de la jeune bimbo. Il jouait. Se laissait désirer. Rien de mieux que l'attente pour rendre l'instant encore plus fort. Sa main parcourut le dos de la jeune femme,frôlant le tissus de ses sous vêtements, avant de redescendre à nouveua alors qu'un sourire se dessinait à nouveau sur les lèvres du jeune homme. A vrai dire, il avait à peine écouté la réponse de la jeune fille. Il savait ce qu'elle voulait. Et en cet instant, leurs envies était étrangement similaires ...

Sa réponse sembla lui suffire, ou peut être ne l'entendit-il même pas. A vrai dire les paroles étaient assez superflues dans ce moment... Les mots avaient toujours parus superflus à Sae', simples ornures aux actes beaucoup plus importants. Pour elle, leur principale utilité était de lui permettre de faire des sous-entendus et de mettre un peu plus de force dans sa séduction. A présent que la ligne était franchie, la bimbo se laissait aller à ses instincts premiers. Tandis qu'elle s'occupait de goûter à ses lèvres, elle sentit les mains du jeune homme parcourir son corps, restant sans cesse légères et évitant des caresses trop appuyées. Juste quelques effleurements qui faisaient monter le désir chez la jeune demoiselle. De la même manière, ses lèvres sucrées frolèrent sa machoires avant de descendre dans son cou. Il témoignait d'une telle délicatesse, d'une telle légereté que cela en devenait presque frustrant.

Mais c'était loin de déplaire à la brunette ! Tout d'abord parce qu'elle adorait cette sensation et puis aussi parce que ça la changeait un peu des autres qui avaient tendance à vouloir tout prendre tout de suite... Il était tellement préférable de se faire désirer ! Ses mains se glissèrent sous le col de la chemise de Jun, caressant doucement le haut du dos du beau garçon avant de se faufiler vers l'avant. Profitant que les premiers boutons de sa chemise soient ouverts, ses mains se glissèrent par dessous le tissus pour aller caresser son torse. Elle laissa ainsi ses mains se ballader, exécutant un semblant de vas-et-viens, alors qu'elle tournait un peu la tête pour mieux présenter son cou aux baisers de Jun. Puis elle ressentit le besoin de bénéficier d'un peu plus de place. Ses mains s'attaquèrent donc aux boutons qu'elle décrocha un à un avec une lenteur mesurée.

Tandis que la demoiselle caressait son torse, les mains du jeune homme se firent plus fermes, ses caresses plus appuyées. Ses lèvres parcoururent le cou de la jolie brune, s'aventurant par instants dans son décolté, puis revenant effleurer l'ovale de son visage. La jeune fille s'attaqua alors à sa chemise. Jun plongea son regard dans ses yeux bleus, puis, après un instant de suspen, embrassa fougueusement Sae'. Il savait qu'à partir de cet instant, il serait incapable de se contrôler. La luxure, c'était son vice. Le plaisir uniquement pour le plaisir. Mais même si son coeur était desert de sentiments, il savait regarder la jeune fille avec des yeux passionés, au point de lui faire croire qu'elle était la seule qui aurait le droit à ses regards, qu'elle était la seule qu'il regardait avec tant de fougue, de passion. Avec cette flamme de désir dans les yeux. C'est vrai que c'était la partie de son corps la plus expressive, et avec laquelle il savait le plus mentir. Ou plutôt faire croire. Ou même juste laisser imaginer.
La main du jeune homme passa dans les cheveux de la brune, frôlant sa nuque, effleurant la peau nue de son décolté, puis se fit plus ferme en passant sur sa poitrine. Tout en la dévorant des yeux. Avec toujours ce même regard.

Invité

Sakura venait juste voir les dortoir des garçon,en fait,elle visitait,elle ne connaisait pas trop l'endroit.Elle arriva devant la porte de Jun et nobuo.Sakura entendit du bruit provenant de la chambre,des bruit de baiser,le bruit du truc.Sakura se demanda:

"nobuo et jun sont homos?c'est pas possible,jun est peu etre avec cette allumeuse de service non?non sa se peut pas...mais si sa se peu,elle l'a peu etre charmer jun pour faire le truc.Argggh,j'aime pas dire sa mais bon"

Sakura frappa à la porte en criant:

"Jun,c'est sakura je suis desoler pour tout à l'heure mais j'ai pas l'habitude avec les bimbos"

Elle rajouta encore:

"je sais que tu est en train de faire le truc avec cette allumeuse de service,si oui alors repond moi,ou sinon je defonce la porte et je le rapporte à tout le monde,et saiko,elle n'est pas du tout vierge si tu savait,elle à deja fait le truc dans une chambre derriere la discotheque,en plus avec un proffeseur"

Sakura se dit dans la tete que au bout de trois,elle defoncerait la porte et dirait à la directrice que saiko avait fait le truc avec un proffeseur.Puis sakura rajouta avec un air sadique:

"je ne lui ferait aucun mal,ce n'est pas promis et ni craché,car je promet jamais,c'est pour les cretin sa".....

[Si c'est marqué PV dans le titre, c'est pour dire qu'il s'agit d'un sujet privé et que personne n'a le droit de poster dedans à part l'auteur du sujet et les personnes ayant eu l'autorisation de le faire. Désolée Sakura mais j'vais faire comme si tu n'étais pas venue. (Ah oui et petites précisions on sait jamais : derrière la discothèque il ne s'est rien passé, monsieur s'en est allé trop tôt. De plus, logiquement, personne ne peut être au courant puisque l'histoire a duré même pas une journée, que Ichigo a dit qu'il ne fallait pas en parler et que de toute façon il n'aurait aucun intérêt à révéler cela. Donc si tu veux utiliser ce renseignement dans un post, merci de trouver une façon plausible par laquelle Sakura l'aurait appris... même si je pense pas que ça existe.)]

Le dernier bouton lâcha. Un moment de suspen passa alors qu'ils échangeaient un regard. Un regard plein de désir ardent, d'un côté comme de l'autre. La flamme particulière qui brûlait dans les yeux de Jun faisait fondre la bimbo, cette flamme qui lui laissait entendre qu'il éprouvait un sentiment tout particulier pour elle. La belle brune aimait tant qu'on la regarde ainsi, qu'on lui fasse comprendre sans un mot qu'elle était désirable et même mieux, qu'on lui témoigne un semblant d'amour passionnel... Un désir bien égoïste. Et, normalement, voir une lueur trop aimante briller dans des yeux devrait la forcer à s'en aller, pour ne pas briser inutilement un coeur... Une précaution qu'elle n'avait pas voulu prendre à de nombreuses reprises. Elle aimait trop le plaisir des sens pour tout gâcher comme ça. Et tant pis si elle semait quelques coeurs en miettes sur son passage. Elle était ce qu'on appelait une femme fatale. Dans tous les sens du terme.

Tandis que le bel éphèbe l'embrassait sans cesser ses caresses à présent plus fermes, elle, elle sentait monter en elle cette folie des plaisirs. Son peignoir fermé trop légèrement s'était entrouvert sans pour autant se détacher complètement, laissant simplement deviner plus précisément ce qui se trouvait dessous. Ses mains caressantes se faufilèrent vers les épaules et les dégagèrent du tissu qui les couvrait avant de faire glisser complètement la chemise le long des bras du jeune homme. Elle fit tomber le vêtement au pied du lit pour qu'il ne gêne pas et qu'il ne soit pas froissé. La nymphomane fit ensuite rouler Jun sur le dos, se retouvant à présent sur lui, ses jambes nues et bronzées de chaque côté de son corps. Ses lèvres descendirent le long de sa machoire puis de sa nuque, y déposant quelques baisers. Ses mains quant à elles parcouraient son torse a présent nu. Un torse qu'elle avait déjà vu, mais qu'elle avait à présent le plaisir de toucher. Elle le redécouvrait, tel un enfant qui ne peut s'empêcher de toucher tout ce qu'il voit. Ses doigts fin tracèrent un chemin sinueux vers son ventre, redessinèrent délicatement la ligne de la cicatrice, filèrent encore plus bas, s'attardant à la frontière de son pantalon avant de remonter subitement vers sa tête, passant dans ses cheveux chatain pendant que ses lèvres revenaient trouver les siennes et que sa langue partait à la découverte d'une autre partie : sa bouche.

Le peignoir de la jeune fille rejoignit la chemise Jun au bout de quelques instants, même si le jeune homme prit le temps de le lui enlever sans se presser. De toute façon, ils avaient tout leur temps. Toute la nuit. Car déjà, les rayons du soleil qui se glissaient par la vitre se teintaient d'or et de rouge, subliminant les formes de la jeune fille, enjolivant sa peau nue. Il laissa ses doigts caresser sa peau douce, le long de son dos, puis sa main vint saisir les hanches de Sae' tandis que son autre main parcourait le creu de son dos, frôlant la peau de ses fesses. Tout en se laissant emporter par ses baisers. Les lèvres de Jun commençèrent à jouer avec celles de Saeko, lui mordillant la lèvre inferieure, avec un de ces sourires coquin dont il avait le secret. Il détacha ensuite sa bouche de celle de la jolie brune pour laisser son regard parcourir les pans de peau nus de la jeune femme. Il déposa des baisers à la base de son cou, laissant ses lèvres s'aventurer sur sa poitrine, frôlant juste la peau de ses seins. La respiration du jeune homme s'accelera, son souffle chaud se glissant dans le cou de la bimbo. Le jeune homme commençait en effet à se sentir légèrement à l'étroit. Plus que légèrement en faite. Il faut dire que les formes de Sae' étaient loin d'être repoussantes, et ses doigts expert achevaient toute tentative de resistance.

Encore une fois, il avait été prouvé qu'il avait été complètement inutile pour les deux jeunes gens de se changer. Le doux peignoir dont Sae' s'était fait une joie de s'en vêtir finit lui aussi au pied du lit. A l'inverse de ce que la logique voudrait, plus la nuit approchait et plus ses vêtements s'en allaient, plus la jolie demoiselle avait chaud. Une sensation euphorisante pour la belle qui aimait tant se faire réchauffer, surtout de cette manière ! L'esprit déconnecté de la réalité, elle n'avait pas remarqué que le jour s'en allait, ne voyant que le corps de Jun mis en valeur par ce savant jeu d'ombres et par cette belle lumière tamisée propres au coucher de soleil, ne remarquant même pas que ce n'était pas une lumière habituelle. Elle était en transe, entièrement focalisée sur les sensations si bien que le monde disparaissait peu à peu pour ne laisser à son esprit que l'objet de ses désirs.

Le beau jeune homme vint embrasser la généreuse poitrine de la belle nymphe, s'amusant à ne faire que frôler la peau de ses seins. Toujours cette délicieuse manie de se faire d'abord extrèmement léger, comme pour lui donner l'envie irrésistible de ses caresses avant de bien vouloir les lui accorder. Son rythme cardiaque s'accélèrait progressivement tandis que, l'éphèmère caresse des lèvres de son adonis encore perceptible sur la peau plus sensible de ses seins, elle percevait son souffle chaud dans son cou. Répondant à cette excitation, ses mains filèrent sur son torse, appréciant au passage les muscles bien sculptés, puis, arrivées à la boucle de sa ceinture, ne firent acte d'aucune hésitation et la détachèrent habilement. La ceinture défaite, elle s'attaqua au bouton du jean puis abaissa la braguette avant que ce soit tout le jean qu'elle enleva, histoire d'élever un peu la pile au bas du lit.

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